La guerre Copé-Fillon vue par les psys

Anthropologues et psychanalystes voient à l'œuvre de puissantes forces inconscientes dans le conflit qui oppose François Fillon et Jean-François Copé.

François Fillon et Jean-François Copé, sur le plateau de France 2, le 25 octobre.Dans un ouvrage sur la psychologie des hommes politiques, Jean-Pierre Friedman, psychanalyste, écrivait que «le pouvoir est une maladie mentale» (Du pouvoir et des hommes, Michalon, 2002). «La guerre actuelle à l'UMP en est une nouvelle illustration, déplore-t-il. Nous ne sommes plus à l'époque du poison et des coups de poignard, mais on voit là que les ressorts sont les mêmes. Deux hommes, issus de la même famille, veulent à tout prix le pouvoir et leur pulsion a pris le dessus sur leur intelligence. Il est évident que leur attitude est suicidaire, mais c'est comme s'ils se disaient: “Je préfère détruire le parti que de ne pas être le premier.” L'UMP voulait opposer un homme fort à François Hollande, qualifié de “mou”. Au lieu de ça, il aura un président contesté, affaibli et décrédibilisé.» Lire la suite