« Gérer les enseignants autrement »

C'est la Cour des comptes qui le dit en titre d'un rapport. De l'embauche des professeurs à leur gestion par l'État, en passant par la politique de rémunération du ministère de l'Éducation nationale, les Sages de la rue Cambon dévoilent toutes les faiblesses du « Mammouth ».
 Dans son rapport, la Cour des comptes brocarde le gouvernement actuel. Selon les vénérables de la rue Cambon dirigés par le socialiste Didier Migaud, l'Éducation nationale «ne souffre pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants». Et ce, alors même que le gouvernement a décidé d'embaucher 60 000 enseignants d'ici la fin du quinquennat ! Elle estime ainsi que «l'évolution du nombre d'enseignants est déconnectée de celle des élèves». Les effectifs des enseignants du secondaire n'ont ainsi pas cessé d'augmenter entre 1993 et 2005 alors que celui des élèves diminuaient parallèlement. Lire la suite de l'article

Le jour où l'Assemblée nationale a voté la mort de l'AFE

 S'éloignant notablement du texte adopté par le Sénat, l'Assemblée nationale a voté ce 14 mai la fin de l'Assemblée des Français de l'étranger, laquelle sera remplacée d'ici un an par un "Haut Conseil des Français de l'étranger" (on perçoit déjà l'ironie sous l'adjectif "haut" quand on sait qu'on lui enlève une bonne part des prérogatives actuelles...).
Précipitation et impréparation forment la clef de voute de cette loi, chuchotée par l'administration des affaires étrangères qui ne voulait plus de ces empêcheurs de danser en rond que sont les conseillers de l'Assemblée des Français de l'étranger.
Les nouvelles instances de représentation des Français de l'étranger seront, d'une part, les conseils consulaires (440 conseillers consulaires, élus dans chaque circonscription, avec des pouvoirs strictement limités à celle-ci) et, d'autre part, le Haut Conseil, composé de 102 représentants élus par les conseillers consulaires sur la base de 5 circonscriptions, une par continent. 
Prenons l'exemple de l'Europe. Quelque 220 conseillers consulaires répartis sur l'ensemble du continent européen devront élire 51 délégués au Haut Conseil, choisis — et ce point est capital — parmi ces mêmes 220 conseillers consulaires, ainsi devenus juge et partie !
Premier écueil : comment constituer des listes (qui comprendront légalement chacune au moins 75 noms !) avec une pépinière de 220 candidats potentiels, toutes tendances confondues ? C'est mathématiquement impossible ! 
Ensuite, en toute logique, chaque liste devrait comporter des candidats qui habitent dans tous les pays d'Europe. Mais comme seul le peloton de tête de chaque liste sera élu on risque d'aboutir à une sur-représentation de certaines zones au détriment des autres, voire la non-représentation de certaines autres. Ce qui va à l'encontre des intentions du Gouvernement qui voulait davantage de démocratie de proximité... Sans parler de la ré-apparition des frères siamois que sont copinage et parachutage qu'induit un tel mode de scrutin !
Enfin, ces représentants seront élus par des électeurs qui ne les connaissent pas (les conseillers consulaires de Finlande ou de Grèce seront appelés à voter pour les candidats de Belgique...).
Bonjour la démocratie ! 

Au total, cette loi est à nouveau la triste illustration que les Français de l'étranger comptent pour bien peu dans le débat national.

Cérémonie du souvenir à la nécropole de Chastre

Ce dimanche 12 mai a eu lieu la traditionnelle cérémonie commémorative de l'anniversaire de la bataille de Gembloux-Chastre-Hannut, qui fut la principale victoire terrestre de l’armée française durant la campagne de mai 1940 et la première bataille de chars de l’histoire militaire mondiale. Elle s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de France en Belgique et du Consul général, ainsi que de trois élus à l'Assemblée des Français de l'étranger (Anne Monseu-Ducarme, Alexandre Laurent et Georges-Francis Seingry), ainsi que du général de division Jean-Jacques Poch, gouverneur militaire de Lille. Comme chaque année, de nombreuses personnalités belges et étrangères étaient présentes : M. André Flahaut, président de la Chambre des représentants et M. Francis Delpérée, vice-président du Sénat, ainsi que les gouverneurs de la province de Namur et du Brabant Wallon, de même que les ambassadeurs du Maroc, d'Algérie et du Sénégal et M. Mostafa El Khiri, Haut Commissaire aux Anciens Résistants marocain. Un déjeuner a ensuite réuni les Français et les Belges qui ont pris part à cette manifestation (les fidèles porte-drapeaux en particulier) et qui soutiennent tout au long de l’année ses efforts de commémoration comme de transmission de la mémoire combattante française en Belgique. Lien vers la galerie photo

Ca bouge au consulat de France....


Allo, non mais allo, quoi... Les appels téléphoniques au consulat se perdent souvent dans d'interminables sonneries... Pour faire face à ce problème récurrent, vous pouvez désormais laisser un message et, promis, on vous répondra sous 72 heures au maximum – quand même. Autre possibilité à l'heure d'internet : poser votre question à consulat@consulfrance-bruxelles.org ou consulter le site du consulat www.consulfrance-bruxelles.org, la réponse à la plupart de vos questions s'y trouve à la FAQ.

  La 2e communauté étrangère en Belgique (après les Italiens). Les 112 000 Français de Belgique inscrits au registre mondial forment la 4e communauté française de l'étranger (derrière celles de Suisse, des États-Unis et d'Angleterre).

6 juin :  jour J du débarquement des nouvelles technologies. Ce jour-là, entre 15 et 16 h 30 le consul général, Sylvain Berger, répondra sur Facebook (www.facebook.com/events/447392362018027) aux questions que vous vous posez sur votre vie de Français en Belgique. Les questions peuvent être posées en direct sur le mur de l'événement ou par mail à consulat@consulfrance-bruxelles.org

Nouveau consul honoraire à Bruges, M. Derrick Gosselin a été officiellement installé le 24 avril, complétant ainsi le dispositif qui étend la couverture du réseau consulaire à travers le royaume. M. Gosselin est professeur d’université et ancien directeur de cabinet du Ministre-Président du gouvernement de la Flandre.