Dans
un courrier du 21 août, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et
des affaires étrangères, et M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État
en charge des Français de l'étranger, informent l'AFE des priorités du
Gouvernement pour les Français de l'étranger.
Tout
d'abord, ils confirment leur présence à la prochaine session de l'AFE,
début octobre, apparemment l'un en début de session, l'autre en fin de
session, en vue « d'échanges fructueux ».
Après
avoir réaffirmé que le « Quai » demeure notre premier interlocuteur,
ils rappellent que les Français résidant à l'étranger sont « aussi les
ambassadeurs de la France à travers leurs contributions économique,
sociale et culturelle ».
Rien de bien nouveau de la part de nos chers diplomates...
Ensuite, MM. Le Drian et Lemoyne s'engagent à l'égard des Français de l'étranger :
— à préserver les montants alloués à l'action sociale ;
— à garantir le service public d'éducation ;
— au maintien des bourses au niveau actuel.
Question : pour combien de temps s'engagent-ils ?
Concernant
l'administration consulaire, ils soulignent que le Gouvernement sera
pleinement engagé dans la numérisation du service public consulaire « de
manière à rendre plus simple la vie des Français de l'étranger, avec
l'objectif qu'à l'horizon 2020, les Français de l'étranger ne soient
plus contraints de venir au consulat qu'une fois tous les 10 ans pour
donner leurs empreintes biométriques lors du renouvellement de leur
passeport ».
Enfin,
« la période qui s'ouvre doit aussi être celle d'un approfondissement
des réflexions, par exemple sur les justes modalités de représentation
des Français de l'étranger ».
Personnellement, cet « approfondissement » ne me dit rien qui vaille. Souvenez-vous de 2013 et de la réforme de l'AFE...
Et rien sur la fiscalité des Français de l'étranger (CSG, résidence principale, etc.).